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"Le courage politique consiste à faire
ce qui doit être fait."
(J.F. Kennedy)


NON à la LEIS, la loi sur les établissements

et institutions sanitaires !

  

Exigences

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  1. Elle ne tient pas compte des réformes hospitalières indispensables du RSV préconisées par l'audit et par la COGEST. Incompréhensible et inacceptable : la loi a été votée juste avant que l'audit (pour plus d'un million de francs) et le rapport de la COGEST ne soient rendus publics! Ceci, en dépit de plusieurs démarches du monde médical, dont un courrier de 216 médecins aux députés et une lettre ouverte de la Société médicale du Haut-Valais au chef du Département de la santé, Maurice Tornay.

  2. En conférence de presse du 30 août dernier, le Département de la santé propose de modifier substantiellement la loi, quelques mois après son adoption, ce qui prouve le bien-fondé de notre référendum. Une loi que l’on fait voter tout en annonçant qu’elle pourrait être modifiée à très court terme ne peut pas être une bonne loi. Elle ignore les multiples et complexes interrogations qui se posent au monde hospitalier dès 2012. Seul un NON à cette mauvaise loi permettra d’en élaborer rapidement une nouvelle prenant d’emblée en compte les propositions concrètes faites par les experts médicaux et les gens du terrain. Cela garantira dans nos hôpitaux la transparence et la démocratie indispensables, sans devoir compter sur des promesses. De très nombreuses interventions parlementaires vont dans le même sens et réclament des changements importants dans la loi.

  3.  La LEIS n'associe pas suffisamment les médecins installés en pratique privée et ceux des hôpitaux aux nouvelles décisions de planification et de gestion hospitalières, ce que l'audit, la Société médicale du Valais et la Fédération des médecins suisse (FMH) préconisent pourtant clairement. Il est inconcevable que l'équipe dirigeante, responsable des dysfonctionnements dénoncés par l’audit et la COGEST, se voie maintenant confier, par le chef du Département de la santé, la réalisation des changements proposés. Ceci, une fois encore, sans la participation démocratique du corps médical. L’audit note pourtant de manière sévère la qualité du management de la direction générale et du Conseil d’administration du RSV. On prend les mêmes et on recommence !

  4. La LEIS ne donne ni aux patients ni au monde médical une représentation équitable au sein des organes décisionnels du RSV; il faut une plus forte représentation des professionnels de la santé dans son Conseil d'administration. Seule une collaboration harmonieuse entre les politiques, les acteurs de la médecine ambulatoire, hospitalière et privée permettra une utilisation rationnelle des ressources financières.

  5. La LEIS ne garantit pas le bilinguisme pour les disciplines médicales de pointe en Valais, ainsi que le demandent depuis longtemps les milieux concernés. Il est impératif d’assurer le bilinguisme dans l’accès aux traitements hautement spécialisés pour garantir une qualité de soins sans discrimination linguistique dans notre canton.

  6. La LEIS n'attribue plus à l'hôpital de Sion les disciplines médicales de pointe, comme la loi le prévoyait jusqu'ici. Il faut inscrire dans la loi un hôpital fort en Valais, regroupant les disciplines hautement spécialisées. C’est la seule manière de maintenir et de développer les disciplines de pointe dans notre canton et de donner au Valais une visibilité nationale au moment où la LAMal introduit la notion de concurrence hospitalière sur le marché suisse.

  7. La LEIS omet d’autres propositions très importantes de l’audit et de la COGEST. Si la population rejette la LEIS, nous exigerons que ces recommandations soient prises en compte dans la nouvelle loi. Par exemple, créer, face au monopole du RSV, des structures indépendantes pour :

    1. défendre les intérêts des patients ;

    2. démocratiser la conduite médicale et paramédicale au RSV ;

    3. défendre les intérêts du personnel hospitalier pour empêcher le mobbing  et les renvois arbitraires ;

    4. évaluer la qualité des soins ;

    5. évaluer la qualité de l’information interne et externe.