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NON à la LEIS, la loi sur les établissements

et institutions sanitaires !

  

Précisions

"Le courage politique consiste à faire
ce qui doit être fait."
(J.F. Kennedy)

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En votant NON à la loi, on ne met nullement en question l’Hôpital Riviera-Chablais VD-VS dans le canton de Vaud. Au contraire, il faut saluer la réalisation de cet hôpital pionnier intercantonal qui sera un grand pôle hospitalier de l’Arc lémanique. Cela ne doit cependant pas nous empêcher d'évaluer objectivement l'impact qu'il aura sur l'ensemble des structures hospitalières valaisannes au vu des ressources humaines et financières disponibles.


En votant NON à la loi, on ne bloque pas les réformes prévues. Au contraire, le rejet de la loi a un effet catalyseur qui favorise la discussion sur les problèmes soulevés par la COGEST et l’audit. Il faut savoir que l’audit exige des changements urgents, devant être inscrits dans la loi, alors que les autorités promettent des changements progressifs dont le calendrier n’a pas été fixé.


En votant NON à la loi, on ne met pas en cause le nouveau financement hospitalier (DRG) au 1er janvier 2012. Cette légende a été diffusée par diverses personnalités qui n'ont cessé d'affirmer que la loi devait impérativement entrer en vigueur le 1er janvier 2012. Or, l’introduction du nouveau mode de financement hospitalier peut sans autre être réglée par des dispositions légales urgentes, ainsi que l’ont fait, par exemple, les cantons de Berne et de Vaud.


Selon le chef du Département de la santé, l’ancrage du bilinguisme est superflu, car il est déjà fixé dans la Constitution. En fait, la Constitution garantit l’égalité de traitement entre le français et l'allemand seulement dans la législation et l'administration. En déduire que le bilinguisme est garanti pour les disciplines hautement spécialisées est faux. Il est évident que la communication a un impact direct sur la qualité des traitements; des complications peuvent être évitées si l’on arrive à se faire comprendre. L’ancrage du bilinguisme pour les disciplines de pointe n’est donc pas un luxe, mais bien une nécessité médicale. Le refus d'ajouter dans la liste hospitalière valaisanne les cliniques de Berne et de Lucerne sur le Haut-Plateau confirme bien le peu d’importance que le Département de la santé accorde au bilinguisme dans la pratique.


Le référendum et le Grand Conseil. La LEIS a été largement adoptée par les députés, mais c'est tout aussi largement que le Grand Conseil avait imposé au Gouvernement l’audit sur le RSV, contre l’avis du chef du Département de la santé. Il est d’autant plus surprenant, pour le citoyen-contribuable, qu’une majorité de députés ait voté cette loi sans attendre les conclusions de cet audit ni le rapport de leur propre commission de haute surveillance, la COGEST.


Le référendum et les partis politiques. Depuis le début, les référendaires ont engagé le dialogue avec tous les partis politiques valaisans. La problématique soulevée par le référendum touche l'ensemble du monde politique et ne peut être réduite à une question d’appartenance à un parti, de droite, de gauche ou du centre, qu’il soit localisé dans le Valais central, le Bas-Valais ou le Haut-Valais.


Pour une politique hospitalière transparente, professionnelle et cohérente, nous invitons toutes les Valaisannes et tous les Valaisans à mettre un NON dans l'urne.